Si le mal-être au travail semble concerner de plus en plus d’employés, rares sont ceux qui l’expriment en interne. Que ce soit par loyauté ou par peur d’être pénalisé, il est tout simplement plus sécurisant de garder le silence. Ce comportement est particulièrement vrai pour les managers, qui se sentent souvent isolés, préfèrent éviter de se confier à leur équipe et craignent que l’information ne se retournent contre eux s’ils en parlent aux RH. Il est alors presque impossible, pour une entreprise, d’avoir une idée du niveau de santé mentale réel de ses salariés. Quand l’information finit par remonter, c’est généralement trop tard, lorsque la ou les personnes concernées partent en arrêt maladie (épuisement professionnel, burn-out, dépression…) ou démissionnent. Or si le mal-être au travail à un impact désastreux sur la santé des salariés, il l’est tout autant pour celle des entreprises.

Avoir la bonne information au bon moment est essentiel pour pouvoir prendre les décisions adéquates. C’est là toute la valeur d’un audit de bien-être au travail.